
Quand la médecine chinoise écoute le terrain plutôt que les symptômes
Le printemps revient, et avec lui, son cortège d’éternuements, de yeux qui piquent et de congestion nasale. Deux clientes entrent dans ma clinique avec des allergies saisonnières… et pourtant, elles repartiront avec deux approches totalement différentes.
Pourquoi? Parce qu’en médecine chinoise, on ne traite pas la maladie, mais la personne qui la porte.
Camille : la congestion froide et l’épuisement sous-jacent
Camille, 58 ans, arrive les mains glacées, les joues pâles, la voix basse. Elle se plaint d’un nez constamment bouché, d’un écoulement clair comme de l’eau et d’une fatigue qui la suit comme une ombre. Elle dort beaucoup mais se réveille toujours épuisée. Tout dans son énergie semble ralenti, alourdi.
Pour la médecine occidentale, Camille a des allergies.
Pour la médecine chinoise, Camille est un terrain froid, affaibli, dont l’énergie de défense est trop faible pour repousser ce qui l’agresse.
Alex : le feu caché sous l’allergie
Alex, 33 ans, entre en soufflant. Ses yeux sont rouges, son nez est bouché, il éternue fort et souvent. Il se dit hypersensible — au pollen, au bruit, au stress. Il parle vite, dort mal, et se décrit comme "facilement à bout". Chez lui, tout monte : la pression, la chaleur, les émotions.
Pour la médecine occidentale? Des allergies.
Pour la médecine chinoise? Un corps en tension, en surchauffe. Un système nerveux en alerte, qui réagit au quart de tour.
Une même étiquette, deux mondes énergétiques
Camille et Alex présentent les mêmes symptômes allergiques en surface, mais ce sont leurs terrains internes qui dictent la lecture et l’approche.
La médecine chinoise nous rappelle que le même rhume, la même “allergie”, n’est jamais le même d'une personne à l'autre.
Et vous?
Vous vivez chaque printemps comme une bataille?
Et si le soulagement durable ne se trouvait pas dans une boîte d’antihistaminiques, mais dans une lecture fine de ce que votre corps tente de vous dire?
En attendant de mieux comprendre votre terrain, vous pouvez déjà :
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Favoriser des aliments tièdes et faciles à digérer
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Réduire les excitants en période de crise (alcool, café, sucre)
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Et pourquoi pas, essayer du miel local non pasteurisé, pris chaque matin — une manière douce d’enseigner à votre système qu’il peut cohabiter avec le pollen
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